Quand tout semble trop grand pour tomber…

Tout le monde le sent… mais personne ne veut vraiment le voir. Des entreprises tombent. Des monnaies s’effritent. Des illusions explosent. Pourquoi ? Parce que nous vivons dans un monde qui préfère croire aux promesses de richesse rapide, plutôt que de regarder la réalité en face. Ce n’est pas la fraude qui nous piège. C’est notre désir de gagner vite, gagner gros, gagner sans comprendre. Dans cet article, je parle des géants qui sont tombés (Enron, Parmalat…), des figures bien habillées qui vendent du rêve, des cryptomonnaies transformées en mirage… Et de ce système qui repose sur le vide, mais auquel tout le monde participe — par confort, par peur ou par ignorance.

ÉCONOMIE HUMAINE : INNOVATION POUR LE BIEN COMMUN

João da Encarnação

6/13/20254 min ler

Illusion, croissance et effondrement – un miroir entre les entreprises, les individus et la société globale.

Il y a des noms que l’histoire n’oublie pas : Enron, Parmalat, Wirecard. Des entreprises puissantes, glorifiées par les marchés, dont la chute a été aussi soudaine que brutale. Et pourtant, les signaux étaient là. Mais personne ne voulait regarder. Pourquoi ? Parce que dans le fond, les gens ne veulent pas la vérité.

Ils veulent la promesse.
La promesse de croissance.
La promesse de richesse.
La promesse de gagner.
Vite.
Beaucoup.

Et parfois, aux dépens des autres.

La racine du problème n’est pas la fraude. C’est le désir.

Dans une société où la rapidité est reine, la majorité des gens ne cherchent pas à savoir qui est derrière une entreprise, quels sont ses principes, ou ce qu’elle construit réellement.

Ils veulent savoir :

👉 Combien vais-je gagner ? En combien de temps ? À quel risque pour moi ?

Et c’est ce même mécanisme qui permet aux plus grands mensonges de prospérer.

Quand l’apparence devient la vérité.

Les plus grandes arnaques ne viennent pas de ceux qui ont l’air douteux. Elles viennent de ceux qui portent des montres hors de prix, arrivent en jet privé ou en hélicoptère, parlent fort, sourient bien, et promettent de “changer votre vie”. Ils louent des voitures, des villas, des rêves. Et ils vendent une illusion : celle du raccourci. Celle d’un avenir où vous gagnez plus que les autres, sans avoir à comprendre, ni construire.

Mais cette illusion, aussi séduisante soit-elle, n’est qu’un château de cartes. Et quand elle tombe, elle emporte tout sur son passage : économies, espoirs, vies entières.

Et les grandes entreprises ? Exactement le même schéma.

Plus une entreprise devient grosse, plus elle inspire la confiance. Et plus elle inspire la confiance, moins les gens posent de questions. La croissance devient une protection. Une couverture. Parce que dans notre monde, on attaque facilement les petits, mais on craint de déranger les géants. Ceux qui dénoncent se taisent. Ceux qui enquêtent ferment les yeux. Parce que plus c’est grand, plus cela semble indéboulonnable. Et pendant ce temps, les déséquilibres grandissent. Et sous la surface, tout pourrit.

Crypto : la nouvelle ruée vers l’or… ou vers l’illusion ?

Prenons un exemple contemporain : les cryptomonnaies.
Le Bitcoin, entre autres, n’est ni une entreprise ni un État. C’est une technologie décentralisée, qui porte en elle des promesses de liberté, de contrôle individuel, de rupture avec le système bancaire traditionnel. Mais qu’en a-t-on fait ? Une course au profit. Un terrain de spéculation massive. Des milliers d’individus investissent non pas pour comprendre ou construire, mais pour “gagner vite”. On ne lit pas les livres blancs. On ne vérifie pas les projets. On achète parce que “ça monte”, parce que “ça explose”, parce que “le voisin a déjà doublé sa mise”.

Et là encore… le schéma se répète.

👉 Plus ça monte vite, plus la chute est brutale.

👉 Moins on comprend ce qu’on possède, plus on est vulnérable.

👉 Et plus on projette ses espoirs sur quelque chose d’extérieur, plus on oublie de construire en soi.

Les cryptos ne sont pas le problème. Pas plus que les grandes entreprises. Le vrai problème, c’est ce que nous projetons sur tout ce qui brille. C’est notre tendance à confondre éclat et valeur, vitesse et direction. Le système, lui, ne fait que refléter cette illusion collective. Il se construit sur nos croyances, même les plus fragiles.

Pendant des décennies, nous avons soutenu un modèle fondé sur du vide : une monnaie détachée de toute réalité tangible, une dette perpétuelle qu’on n’a jamais eu l’intention d’effacer, un flux de richesse virtuelle qui circule sans racines ni substance. Et chacun y participe. Non pas parce qu’il y croit vraiment, mais parce qu’il a peur de ce qu’il pourrait perdre en arrêtant d’y croire. Mais la vérité n’attend pas qu’on la regarde pour se manifester.

Et un jour, le système bascule, parce que ce qui est basé sur le faux finit toujours par s’écrouler. Ceux qui s’en sortiront sont ceux qui auront su voir à temps. Ce texte est un appel à la lucidité, à la conscience, et à la responsabilité personnelle.

Il est encore temps de poser les bonnes questions :

Où est-ce que je mets ma confiance ?

Sur quoi repose ma sécurité ?

Suis-je en train de construire quelque chose de réel… ou simplement d’espérer quelque chose de rentable ?

Il est encore temps de transférer nos ressources — notre attention, notre énergie, notre argent — vers ce qui est tangible, enraciné, aligné avec des valeurs profondes. Parce qu’à la fin, ce ne sont pas les promesses qui nous sauvent. Ce sont les fondations.

Illuminare a été créée dans ce but. Pour éveiller. Pour remettre du sens. Pour rappeler que sans vérité, il n’y a pas d’avenir. Et que ceux qui refusent de voir aujourd’hui… seront surpris demain.

Elle a été mise en pause, le temps pour moi de bâtir mes propres fondations, seul — puisque personne n’a voulu m’aider.
Je laisse donc ce site comme un repère, un point d’ancrage. Je resterai toujours disponible pour celles et ceux dont la conscience aspire à construire sur du vrai.
Mais souvenez-vous : la vérité universelle ne se cherche pas à l’extérieur. Elle est déjà en vous.

Mais toi qui lis ceci, souviens-toi :

👉 Ceux qui voient à temps n’évitent pas toujours la tempête, mais ils savent construire des abris.