Une rencontre prédestinée

De la rencontre à la création d'Illuminare, à la rupture...

UNE VIE D’ÉPREUVES ET DE MIRACLES

João Da Encarnação

7/9/20254 min ler

C’était en 2019. Tout en moi avait déjà commencé à changer. Je suivais un cours d’anglais, simplement pour occuper mes journées de chômage et me préparer à d’autres chemins. C’est là que je l’ai rencontrée. Elle n’est restée que deux semaines, mais il n’a suffi que de quelques minutes pour sentir que ce n’était pas une rencontre ordinaire.

Dès la première conversation, tout a coulé de source. Nous avons parlé de Dieu, du monde spirituel, de choses que l’on n’aborde pas avec des inconnus. Ce lien-là n’avait rien de superficiel — c’était une reconnexion d’âme à âme.

À l’époque, nous cherchions tous les deux du travail. Peu après, elle a été embauchée dans une boutique. Sachant qu’on cherchait quelqu’un pour l’entrepôt à mi-temps, elle m’a recommandé. J’ai été convoqué, envoyé mon CV... et j’ai été pris. Mais au lieu de travailler à l’entrepôt, on m’a placé directement à la vente. Un détail, peut-être, mais qui illustre déjà que rien n’était ordinaire dans ce chemin. Car j'ai terminé la première année, en premier (chiffre de ventes).

J’ai commencé en novembre 2019. J’y suis resté jusqu’en septembre 2020, quand les effets de la pandémie ont réduit mon contrat de 50% à 25%. J’ai refusé. J’ai préféré partir et accepter un poste dans le domaine de la sécurité sanitaire, où je pouvais contribuer davantage — et retrouver un contrat à plein temps.

Depuis le début, je n’ai jamais caché l’expérience spirituelle puissante que j’avais vécue en 2019. C’était pour moi une mission. J’en parlais dès que je le pouvais, et elle a été l’une des premières à m’écouter. Elle disait souvent admirer ma sincérité, ma foi vivante, et ma façon de ne jamais juger personne, même lorsque je confrontais certaines vérités. Elle voyait ça, notamment dans ma relation avec notre responsable, et disait que cela l’inspirait.

Nos chemins professionnels ont divergé, mais nous sommes restés en contact. Et plus le temps passait, plus je m’interrogeais : pourquoi avais-je reçu cette révélation en 2019 ? Pourquoi étais-je tombé malade ? Et pourquoi mon message différait-il tant des autres que j’avais lus ou entendus ?

La réponse m’est apparue clairement : là où d’autres parlaient d’un effondrement futur, ma révélation disait que l’effondrement avait déjà commencé. Tout prenait alors un autre sens.

Noël 2024 fut un tournant. Quelque chose s’est allumé en moi. J’ai compris que si je ne parlais pas, si je n’écrivais pas, si je ne partageais pas cette vérité, alors je me rendais complice du chaos à venir. Mon corps même me lançait des alertes : douleurs étranges, malaises sans cause apparente… Mais depuis que j’ai dit oui à cette mission, tout cela a disparu. Même une allergie au soleil, présente depuis 2012, s’est évanouie. Je me sens guéri par la vérité partagée.

C’est alors qu’est née l’idée d’une association — une structure au service de la lumière, du bien et de la vérité. J’ai invité quatre personnes à dîner dans une pizzeria à Genève, avec l’envie sincère de les rassembler autour de cette vision. Mais lorsque j’ai prononcé le nom de Jésus comme maître spirituel de référence, trois d’entre elles ont réagi avec réticence. On m’a proposé de remplacer le nom par “Lumière”, “Source”, “Divinité”... n’importe quoi, sauf “Jésus”.
J’ai répondu simplement : sans Jésus, je n’avance pas.

Une des personnes présentes a tenté de me défendre, en disant que j’avais été fondamental dans sa transformation. Mais la personne en qui j’avais le plus confiance — celle avec qui j’avais partagé le plus — m’a renié.
Elle a affirmé, devant tout le monde, que sa transformation n’avait rien à voir avec moi, mais avec quelqu’un d’autre qu’elle suivait sur YouTube. Elle a effacé d’un mot tout ce qu’elle m’avait déjà écrit, dit, exprimé — y compris la lettre d’anniversaire qu’elle m’avait offerte quelques semaines plus tôt.

Ce fut une trahison. Pas tant pour ce qu’elle a dit, mais parce qu’elle a choisi d’effacer la vérité pour se protéger du regard des autres.
Alors j’ai pris une décision : il n’y aurait pas d’association. Parce que j’étais seul.

Mais à peine rentré chez moi, elle m’a envoyé des messages. Elle s’excusait. Disait qu’elle avait parlé sans réfléchir, sous pression. Que oui, que tout ce qu’elle était devenue avait un lien profond avec notre histoire, nos échanges, ma présence.

Alors nous avons poursuivi. Nous avons créé ensemble l’Association Illuminare. Mais elle n’a jamais été officialisée : aucun enregistrement, aucun compte bancaire. Pourquoi ? Parce que les signes étaient clairs : quelque chose n’allait pas.

Le point final est arrivé peu après, dans une conversation ordinaire. Elle m’a conseillé de couper avec toutes les personnes qui n’étaient pas là pour moi. Celles qui prétendaient m’aimer mais ne me soutenaient jamais vraiment. Elle disait : “Ferme la porte.”

Le lendemain, j’ai eu besoin d’un petit service de sa part. Comme toujours quand il s’agissait de moi, la réponse fut floue : beaucoup à faire, peut-être, pas sûr… J’ai senti qu’elle le ferait — mais jamais avec joie, jamais avec cœur.

Alors j’ai réfléchi. Et j’ai agi comme la vie nous enseigne à agir : de la manière dont tu juges ou conseilles les autres, tu seras jugé.

J’ai donc suivi son conseil. Et j’ai fermé la porte.

La trahison n’a pas tardé. Elle a supprimé la seule page qu’elle avait créée — celle de l’Association Illuminare sur LinkedIn. Sans avertissement. Sans explication.

Je laisse ce texte ici pour clarifier une chose : ce n’est pas moi qui ai supprimé la page, ni les textes qui y figuraient. Que cela soit dit clairement. Parce que la vie rend toujours ce que l’on sème — surtout quand on conseille aux autres ce que l’on n’est pas capable d’assumer pour soi-même.

Et j’ajoute ceci : je l’avais avertie. Je lui avais partagé ce que je ressentais, et les risques qu’on encourt à juger les autres sans se regarder soi-même.

J’ai fermé la porte… parce que c’est elle-même qui m’avait dit que je devais le faire avec mon entourage.

Je n’ai fait que suivre son propre conseil — appliqué à celle qui l’a donné.